| art | | | Le métier, c'est à dire l'outil, doit nourrir son homme et encore davantage - son amour de l'art et son amour-propre. Laisse tomber ton instrument, si tu ne tombes pas amoureux de ce qu'il produit, sous tes doigts, ton âme ou ton cerveau : « Dans mon violoncelle, je reconnus une voix - ma voix ! - et j'en suis tombé amoureux »** - Rostropovitch - « В виолончели я услышал голос - мой голос ! - и я влюбился в неё ». En plus, violoncelle ne peut être qu'au féminin, en russe. | | | | |
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| hommes | | | Et la poésie et la philosophie se réduisent à la musique ; avoir vécu en sage, c'est donc le souci permanent de ton oreille et de ta voix, et l'humble reconnaissance, que : « l'espace entre la vie et la mort n'est rempli que par la musique » - Rostropovitch - « между жизнью и смертью нет ничего, кроме музыки ». | | | | |
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| souffrance | | | Le monolithe de la raison robotique phagocyta la science et l'art ; il ne reste au souffle de Dieu, pour atteindre nos âmes, qu'un seul trou (S.Weil) - la souffrance humaine. L'amour et la beauté y mesurent leur profondeur. « Dans l'art, la souffrance est la bienvenue » - Rostropovitch - « Страдание, в искусстве, - необходимо » - mais pour que la palette d'artiste soit complète, la félicité y est indispensable au même degré, elle y apporte la hauteur. | | | | |
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